Este artigo esta em PDF na Internet. Trata-se da história da nossa evolução na assistência hospitalar pediatrica e é plena de significado actual quando estamos em risco de recuar dois séculos.
Será interessante notar que o autor é historiador francês, mas com sobrenome lusitano..com apoio da Gulbenkian....Talves um dia volte para o Porto ou Coimbra para se juntar as nossas crianças num novo Mindelo..para reconquistar um novo Hospital Pediatrico para Lisboa.
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Bienfaisance royale et crise hospitalière : « l’impossible » création d’un hôpital pour enfants à Lisbonne (1858-1878)
par Françoise SALAÜN RAMALHO*
Quand en 1860 le roi du Portugal Pedro V (1853-1861) promulgue l’acte de fondation d’un hôpital pour enfants pauvres à Lisbonne, il se conforme aux souhaits de sa jeune épouse récemment décédée, la reine Estefânia (1). Mais
l’hôpital qui ouvre en juillet 1878, près de vingt ans après la décision royale, ne réserve finalement à l’enfance qu’un service spécial d’une quarantaine de lits. Pourquoi l’ambitieux programme de doter la capitale portugaise d’un hôpital pédiatrique a-t-il échoué ? Plusieurs pistes s’offrent en réponse à la question. Certes, l’idée de réserver à l’enfance malade un établissement spécial est nouvelle au Portugal, mais elle a déjà acquis la force d’une conviction dans la plupart des pays voisins. Dans une Europe qui, depuis la fin du XVIIIe siècle, multiplie les mesures pour préserver la vie et la santé de ses enfants, plusieurs villes offrent déjà aux jeunes patients des conditions d’hospitalisation capables de prendre en compte la spécificité de leurs besoins sanitaires, moraux et éducatifs. Au Portugal, les gouvernements libéraux du XIXe siècle, animés par des idéaux humanitaires de réforme sociale, inscrivent l’assistance au rang de leurs missions (2),
* Historienne, membre du CRESC, UFR LSHS, Université de Paris XIII-Villetaneuse. Cet article est le fruit d’une recherche menée aux Archives nationales et à la Bibliothèque nationale de Lisbonne, grâce à une bourse attribuée par le Centre culturel Calouste Gulbenkian de Paris pour l’année 2004.
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PPM
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